Jardins familiaux de
Terre Noire
LES INSECTES DU JARDIN POTAGER FAMILIAL DE LA TERRE NOIRE (par Maurice Nicolas jardin N°4) Première partie Lorsque vous observez un insecte ou tout autre animal dans le jardin ou ailleurs, il est utile de savoir qu’il n’est jamais là sans raisons et sans raison.
LES PUCERONS ETERNELS « INDESIRABLES » DES JARDINIERS ( Ordre des hémiptères, famille des aphididae)
Les pucerons appartiennent comme les cigales, les cicadelles, les cochenilles, ou les psylles, au vaste ordre des hémiptères qui sont des insectes piqueurs suceurs de végétaux. Le mode de vie très complexe des pucerons est passionnant pour un entomologiste et parfois désastreux pour un jardinier En effet, nos succulents légumes attirent ces bestioles qui se reproduisant à une vitesse stupéfiante la plupart du temps par parthénogenèse* Les très nombreuses espèces sont présentes à tous les niveaux des végétaux depuis les racines et le feuillage des plantes basses (nos précieux légumes) jusqu'à la cime des arbres au- delà de 30 mètres de hauteur. Comme la plupart des « envahisseurs » les pucerons connaissent des fluctuations de population très importantes dues aux prédateurs comme les oiseaux, les coccinelles, aux insectes parasitoïdes * et aux maladies dues aux champignons, bactéries et virus. L’excès d’azote favorise la pullulation des pucerons.
*Parasitoïde - Organisme animal (habituellement les larves) ou végétal qui se développe aux dépens d'un hôte dont il entraîne obligatoirement la mort. ... Apanteles glomeratus Ce parasitoïde appartenant à l’ordre des hyménoptères(guêpes,abeilles,fourmis,bourdons...) se prépare à pondre dans des chenilles de piérides en bas à gauche de la photo) .(jardin Maurice)
*Parthénogenése- Du mot grec parthenos (« vierge ») et de genèse. Reproduction monoparentale à partir d’un individu femelle. Pucerons sur racine d’artichauts. (Jardin Maurice)
LES COCCINELLES, LES SYRPHES ET LES CHRYSOPES DES AUXILIAIRES PREDATEURS DE PUCERONS (APHIDIPHAGE=DEVOREUR DE PUCERON)
Tout le monde connaît les coccinelles… Ordre des Coléoptères,(scarabées,carabes…) famille des Coccinellidae (Photos larve et adulte) Avec leur jolie carapace arrondie rouge ou jaune à points noirs, les différentes espèces de coccinelles avertissent les oiseaux insectivores de leur goût détestable. Les larves munies de pattes, sont souvent noires avec des taches jaunes ou orange. Ces animaux faciles à manipuler, sont des « outils » de lutte biologique souvent utilisés par les maraîchers. Cependant, l’introduction d’une espèce de coccinelle, originaire d’extrême orient, à partir de certains élevages, met en péril par sa voracité l’existence d’autres insectes utiles, y compris les coccinelles locales. ( photo de l’usurpatrice) Les achats et lâchers des coûteuses larves de coccinelles d’élevage par les jardiniers amateurs, ont parfois pour résultat la diminution de quelques colonies de pucerons... Tout cela fait plaisir aux enfants et aussi aux parents jardiniers... Il est cependant très important d’introduire uniquement la coccinelle à sept points.
Les nombreuses espèces de syrphes, sont des mouches jaunes ou brunes, rayées de noir, elles sont souvent prises pour des guêpes ou des abeilles. Ce déguisement leur permet de tromper impunément les oiseaux insectivores. Ordre des Diptères,(Mouches,moustiques,taons…) famille des Syrphides (photos larve et adulte) Les syrphes adultes, pollinisateurs efficaces, se mélangent aux guêpes et abeilles. Excellents voiliers, ils sont capables d’effectuer un vol stationnaire, de survoler les mers ou franchir les montagnes au cours de leurs migrations. Si les adultes se régalent du nectar des fleurs, les larves de la plupart des espèces se nourrissent de pucerons. Sans pattes, elles ressemblent à des asticots. D’autres larves vivent dans le purin on les distingue par leur longue queue qui est en réalité un appareil respiratoire. En effet ce milieu ne contient pas d’oxygène. Syrphus ribesii butinant sur fleurs de fenouil sa larve se nourrit de pucerons.(jardin Maurice)
D’aspect fragile, les chrysopes sont superbes avec leur robe verte et leurs yeux d’or. On les appelle aussi les lions des pucerons Contrairement aux deux familles précédentes qui ne font pas dans la discrétion, la couleur verte des chrysopes adultes, leur permet de passer inaperçues sauf lorsqu’elles viennent trouver refuge dans nos maisons a l’automne. Les larves munies de pattes, sont grises, souvent camouflées par les peaux des pucerons qu’elles viennent de dévorer. Ordre des Neuroptères, famille des Chrysopidae (photos larve et adulte)
Les larves aphidiphages de ces trois espèces sont chacune capables de dévorer plus de 500 pucerons au cours de leur vie larvaire. Elles ont avec d’autres insectes , un rôle important pour la régulation des populations de pucerons dans nos jardins . Ces auxiliaires sont présents chez nous depuis des millénaires. Les élever soi même est très compliqué, les acheter est très coûteux. Il ne reste que la solution de les attirer, de les protéger et de les héberger. Pour la nourriture des premières larves, les premières colonies de pucerons font très bien l’affaire.
Quelques règles simples pour tenter de réguler nos population de pucerons par ces trois prédateurs :
Attirer : Pour attirer les prédateurs des pucerons, il faut des pucerons, mais pas trop ni trop peu. C’est enfantin n’est ce pas ? Alors, semez des fèves à l’automne et laissez pousser quelques orties ou des rumex au printemps et résistez à la tentation d’écrabouiller les premières colonies de pucerons qui ne manqueront pas de s’installer sur ces végétaux très attractifs. En effet, pour les premières larves prédatrices, les premières colonies de pucerons serviront d’apéritif pour le futurs festin d’été. Plus tard, les colonies de pucerons installées sur les capucines semées au printemps, seront le plat de résistance. Il faut que les insectes adultes se nourrissent aussi. Si les coccinelles adultes mangent les pucerons, les syrphes et chrysopes on besoin de nectar. Alors, semez et plantez toutes sortes de fleurs pour les attirer et aussi pour le plaisir de contempler fleurs et insectes.
Protéger : Si vous pulvérisez des insecticides(même bios) vous allez tuer les futures proies et les prédateurs eux-mêmes et vous empoisonner( plus ou moins selon le produit) Certaines espèces de fourmis qui se nourrissent du miellat des pucerons entretiennent leur cheptel et chassent leurs prédateurs. Alors, essayez si vous y pensez, de gêner ces colonies spécialisées en mettant du marc de café, de la cendre ou des coquilles d’œufs au pied des plantes à protéger .Vérifiez au préalable si les fourmis en question sont bien des éleveuses de pucerons. Attention, la plupart des espèces de fourmis contribuent à l’équilibre biologique de votre jardin.
Héberger : Des abris en tous genres comme des boites percées garnies de feuilles des petits tas de bois, permettront aux chrysopes et coccinelles de s’abriter des rigueurs de l’hiver . Pour les jardiniers, paresseux, ce genre d’abri se trouve dans le commerce et certaines jardineries.
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chrysomèle du romarin |
La chrysomèle du romarin
ou chrysomèle américaine (Chrysolina americana) est un
insecte de l'ordre des
coléoptères, de la famille
des chrysomelidés, aux élytres présentant des reflets métallisés verts et
violets. Elle s'attaque aux lamiacées et plus
particulièrement aux lavandes, thym, romarin,...). Les adultes mesurent de 5 à 8mm de long. Les élytres présentent des bandes longitudinales vert métallisé et violet métallisé, disposées en quatre double stries. |
Dégâts: A l'instar des doryphores, les chrysomèles du romarin broutent littéralement les feuilles des lamiacées auxquelles elles s'attaquent. Cependant, les dégâts restent relativement discrets. |
Un nouvel insecte identifié dans notre champ, pas de pitié c'est un ravageur!
source : INRA
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Eurydema oleraceum
(L.) |
Dégâts Sur les
feuilles, les endroits piqués par cette
Punaise jaunissent. Une forte
attaque est généralement suivie du jaunissement général de la plante (feuilles
et siliques) ; les jeunes plants peuvent en mourir. Remarque En France, les punaises adultes sortent d'hivernation en avril. Apparus début juillet, les adultes pondent, pour une partie d'entre eux, sur diverses Crucifères, donnant ainsi naissance à la seconde génération (hivernante) ou, pour les autres, entrent en diapause sans se reproduire. NE PAS UTILISER DE PESTICIDES ELIMINER LES PUNAISES EN LES ECRASANT CELA SUFFIT |
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Sitona lineatus (L.)
Insecta,
Coleoptera,
Curculionidae . Larve : 5 à 6 mm de long, blanche, à tête jaunâtre. Plantes-hôtes : les Légumineuses sauvages ou cultivées : les Pois, la Fève, le Haricot. Adulte : actif pendant les heures chaudes, il reste caché par temps froid ou nuageux. Il dévore le parenchyme des feuilles en pratiquant des encoches semi-circulaires sur le pourtour du limbe. La femelle pond jusqu'à 1 400 oeufs, de façon très échelonnée, sur les feuilles et les tiges des plantes-hôtes.- Oeuf : durée d'évolution embryonnaire, 2 à 3 semaines.- Larve : la larve nouveau-née (0,5 mm) s'enfonce dans le sol et vit aux dépens des nodosités bactériennes . Ensuite, parvenue à 2 mm de long, elle s'attaque aux radicelles et aux racines . L'évolution larvaire dure 30 à 40 jours.
Nymphe : la nymphose a lieu dans
une petite coque terreuse dans le sol et dure 10 à 20 jours. |
Maurice a identifié ce petit insecte qui dentelle les
feuilles des fêves et autres pois dès leurs levées.
Dégâts encoches pratiquées par les adultes sur les feuilles peuvent limiter la densité des jeunes semis. De plus, les attaques des larves qui se nourrissent des nodosités et des racines entraînent des retards de végétation. PAS GRAND CHOSE A FAIRE LES DEGATS RESTENT LIMITES |
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Le Staphylin noir ou "diable" Ocypus olens avec son abdomen redressé -régime très varié fondamentalement détriticole animal ou végétal -vivent de matière en décomposition : humus, cadavres, champignons, moisissures, algues (Bledius en colonies sur les rives boueuses des étangs) ou prédateurs d'insectes ou d'Acariens. Tout cela reste de la prose de spécialiste mais quand j'ai découvert cette "bête" avec son envie de ressembler à un scorpion miniature de nos régions, je vous assure que j'étais partagé entre l'envie d'écraser et la raison qui voulait en savoir plus sur cette petite chose. Pour résumer, si vous en voyez un, sachez que c'est un ami, il ne dévorera pas vos jeunes plans. |
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la mouche de l'oignon
Adulte femelle sur une tige d'Oignon source : Inra
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Description - Adulte : 6 à 7 mm de long, gris jaunâtre avec 5 bandes foncées sur le thorax, ailes jaunâtres, pattes et antennes noires . Cette mouche ressemble, en plus grand, à la mouche domestique, Musca domestica L. (Diptera, Muscidae). - Oeuf : blanc mat, allongé et strié longitudinalement, il mesure 1,5 mm de long . - Larve : c'est un asticot blanc qui atteint 8 mm à complet développement . La détermination précise de cette larve ne peut être faite qu'en laboratoire par l'examen des ornements buccaux et du segment anal. - Pupe : marron clair à marron foncé, annelée et ovoïde, elle mesure 7 mm de long et 2,5 mm de diamètre. Biologie - Plantes-hôtes : l'Oignon, l'Echalote, le Poireau. - Adulte : sa longévité n'excède pas 2 mois. Fécondité : 150 à 200 oeufs. - Oeuf : ils sont pondus isolément ou par paquets de 15 à 20 au voisinage de la plante-hôte, souvent sur le collet, parfois à l'aisselle des feuilles ou entre les écailles du bulbe. La durée d'évolution embryonnaire est de 2 à 7 jours. - Larve : sa durée de vie est fonction de la température, 45 jours à 15°C et 17 jours à 25-30°C. Elle pénètre dans les tissus entre les pousses des feuilles ou à la base des racines . Au niveau des lésions, s'installent des pourritures bactériennes dues en particulier à Bacillus carotovorus. La larve se nourrit de ces tissus en décomposition . A la fin de son développement, elle quitte la plante-hôte et s'enfonce dans le sol à 5-10 cm de profondeur pour se nymphoser, ou bien elle entre en diapause début septembre lorsque la température du sol est inférieure à 15°C. - Nymphe : durée de développement, entre 15 et 25 jours. Cycle de vie - 2 à 5 générations chevauchantes selon les régions. - L'adulte, issu des pupes hivernantes, apparaît en avril dans la région méditerranéenne et vers la fin mai plus au nord. La femelle pond par cycles successifs espacés de 15 jours. Entre les périodes de ponte, elle ne reste pas dans les cultures. Les adultes de 2e génération sortis au mois de juillet, et pondent de la même manière que les adultes de printemps. Dégâts - Les dégâts les plus graves sont dûs à la 1ère génération qui s'étend sur une période très longue du fait de la longévité des femelles. Ils se manifestent surtout sur les semis d'Oignon et de Poireau, les Oignons repiqués et les Echalotes. - Sur les jeunes Oignons de semis, les dégâts sont très graves : la plante s'étiole puis meurt . Une larve peut attaquer successivement plusieurs plantules. Si la plante est plus développée, elle flétrit, surtout en période chaude et peut mourir. Plus tard, les attaques de la Mouche favorisent l'installation de pourritures, visibles seulement à l'arrachage, et qui attirent d'autres Diptères saprophages dont on trouve alors les asticots dans le bulbe. - Sur champs de Poireaux repiqués, les attaques de la Mouche de l'oignon se manifestent par un jaunissement par zones et un flétrissement des plants qui pourrissent. |
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Le doryphore
source: wikipedia |
Caractéristiques: coléoptère ressemblant à une grosse coccinelle, mais de couleur jaune à bandes noires. Les oeufs sont jaunes orangé et sont agglomérés sous les feuilles. Les larves sont rouges avec des taches noires.
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Dégâts:
Comme les adultes, elles dévorent les feuilles et
compromettent la production des plantes attaquées. Les écraser reste encore la meilleure méthode. Le lin aurait la vertu de les éloigner. |
La teigne
photo jardins terrenoire
source: wikipedia |
Caractéristiques:
Il s'agit d'un papillon aux ailes
brunes tachetées de blanc.
Cet été 2008 toutes les plantations de poireaux du jardin de la terre noire ont été infestées par la teigne du poireau. Les attaques se manifestent par des galeries creusées par la larve d’un petit papillon (la teigne) appelée improprement ver du poireau (Une larve n’est pas un ver) Ces larves finissent par s’enfoncer au cœur du végétal et provoquent de gros dégâts. La lutte est simple il suffit de couper au ras du sol les plants atteints et de jeter au compost les feuilles coupées. Les plants repartent très bien comme une pelouse que l’on aurait tondue. La lutte préventive radicale consiste à recouvrir les jeunes plants d’un filet anti- insectes D’autres procédés consistent à associer d’autres légumes comme la carotte à la culture mais cela ne marche pas à tous les coups. . Le 9/11/2008 Maurice
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Dégâts: Les larves blanchâtres, tachetées de points noirs, apparaissent en mai et creusent des galeries dans les feuilles puis descendent dans le fût de la plante en mai et juin, mais surtout en juillet-août. Lutte: Associer la culture à celle des carottes. Pulvériser 2 fois par semaine en mai-juin une décoction de tanaisie. Pulvériser Bacillus Thuringiensis. La culture de la carotte en compagnonnage avec celle du poireau permet de lutter sainement contre la teigne du poireau. |
![]() photo prise au jardin en mars 2008 sur un voile de forçage gendarme appelé aussi « suisse », « soldat » ou encore « cherche-midi » source: wikipedia
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Caractéristiques : C'est un insecte hémiptère de la famille des Pyrrhocoridae. Il porte le nom scientifique français de pyrrhocore, soit « punaise rouge ». Son nom scientifique est Pyrrhocoris apterus. Cette punaise ne sent pas mauvais comme la punaise des bois. Sa taille est d'environ 12 mm et possédant un squelette externe. La cuticule présente des dessins en rouge et noir évoquant un masque de style africain, et visant à décourager certains prédateurs. La teinte et la forme des taches est conditionnée par des éléments extérieurs : l'étendue des pigments noirs par exemple est influencée par la température. L'accouplement a lieu au début du printemps et peut durer jusqu'à 30 heures. (On peut donc très facilement observer l'accouplement) La femelle pond de 50 à 60 œufs sur de la terre humide, dans un petit terrier qu'elle a creusé à cet effet ou parmi les feuilles mortes. Les œufs de gendarmes sont noirs. Leurs larves sont rouges ou orange uni. Elles éclosent en mai et deviennent adultes au début de l'hiver. |
Un ami du jardin: Ils sont polyphages ( se nourrissant d'aliments variés), mais se nourrissent essentiellement de graines, ils dévorant aussi les œufs d'autres insectes et des insectes morts (parfois même vivants). |
le bourdon commun
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le papillon macaon
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le syrphe
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Caractéristiques : Les nombreuses espèces de syrphes, sont des mouches jaunes ou brunes, rayées de noir, elles sont souvent prises pour des guêpes ou des abeilles. Ce déguisement leur permet de tromper impunément les oiseaux insectivores. Ordre des Diptères,(Mouches,moustiques,taons…) famille des Syrphides (photos larve et adulte) Excellents voiliers, ils sont capables d’effectuer un vol stationnaire, de survoler les mers ou franchir les montagnes au cours de leurs migrations. Sans pattes, elles ressemblent à des asticots. D’autres larves vivent dans le purin on les distingue par leur longue queue qui est en réalité un appareil respiratoire. En effet ce milieu ne contient pas d’oxygène. Syrphus ribesii butinant sur fleurs de fenouil sa larve se nourrit de pucerons.(jardin Maurice) |
Un ami du jardin: Les syrphes adultes, pollinisateurs efficaces, se mélangent aux guêpes et abeilles. Si les adultes se régalent du nectar des fleurs, les larves de la plupart des espèces se nourrissent de pucerons. |
pucerons
pucerons sur racine d'artichauts
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coccinelle
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Description : Ordre des
Coléoptères,(scarabées,carabes…) famille des Coccinellidae
rouge à points noirs ci contre la larve de la coccinelle, c'est elle la vraie ravageuse de pucerrons |
Un ami du jardin: Les larves de coccinelles dévorent les pucerons et assainissent ainsi une partie de votre potager. |